• Aujourd’hui c’est grand soleil,

    Mes yeux d’habitude s’émerveillent,

    Mais le blues a envahi mon cœur,

    Mes pensées voguent ailleurs.

     

    Je voudrais pleurer mais me retiens,

    Il était là hier et parti le lendemain,

    Le silence a depuis fait place nette,

    Jusqu’à maintenant, trou noir dans ma tête.

     

    Seize ans d’un deuil jamais fait,

    Je voudrais le voir, entendre sa voix,

    J’ai l’impression d’avoir oublié tout ça,

    Mais n’est-ce pas que ça ne peut s’effacer….

     

    Âme éparpillée au gré des vents,

    Dernier adieu que j’aurais voulu autrement,

    Besoin d’un échange de la réalité vers l’au-delà,

    Ça n’aurait pas dû se finir comme cela.

     

    La rancœur et la colère m’ont aveuglé,

    A comprendre, j’ai mis du temps ;

    Il était mon roc, mon modèle ; il est mon sang,

    Et pour tout ça, je ne l’ai même pas remercié.

     

    Les longueurs d’onde ont différentes fréquences,

    On ne les tournait pas dans le même sens,

    L’une en face de l’autre, deux montagnes,

    A l’intérieur, deux âmes qui se castagnent.

     

    Mon cœur est une pelote de nerfs,

    Besoin de changer d’air,

    Besoin de venir le voir,

    Lui et moi resterons à jamais des miroirs.

     

    © Little Shadow


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  • Elle m’obsède,

    A tout mon être elle accède,

    Mon cerveau, mon cœur, mes tripes,

    Je n’ai jamais rien connu d’aussi deep.

     

    Elle m’impressionne,

    Une spontanéité qui me déraisonne,

    Des gestes, des émotions que je réfrène,

    Les peines d’antan m’ont éloigné de la scène.

     

    Elle me touche,

    Cette fragilité par petites touches,

    Que je ressens comme un miroir,

    Avec en toile de fond une lueur d’espoir.

     

    Elle me redonne le sourire,

    Celui que j’avais petite, insouciante,

    A une époque tellement différente,

    Mais dont jamais je n’oublierai le souvenir.

     

    Elle nous fait écrire un nouveau livre,

    Noircir des pages dont on pourrait être ivre,

    Qui s’envoleront au gré des vents,

    Pour, j’espère, donner de l’espoir à d’autres gens.

     

    © Little Shadow


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  • Il est des jours où se ressent un vide,

    De moments éphémères nous sommes avides,

    Tombe comme un brin de nostalgie,

    Où s’est envolée toute envie.

     

    Des pensées deviennent obsessions,

    Sommes-nous en train de perdre la raison ?

    Les nuits sont courtes de sommeil,

    Les âmes bouleversées restent en éveil.

     

    Le bonheur est en train de toquer à la porte,

    Accompagné de toute sa cohorte,

    Tous ces sentiments que moi je fuis,

    Que je repousse sans répit.

     

    Attachement souvent synonyme d’engagement,

    Contraire à mon statut d’électron libre,

    De chaque moment de solitude je m’enivre,

    Pour mieux vivre certains instants grisants.

     

    Paradoxe permanent d’une personnalité,

    Qui a envie d’être aimée,

    En ayant la manie de s’éloigner,

    Voici comment la mélancolie naît.

     

    © Little Shadow


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  • Aujourd'hui, c'est jour de pluie,

    Moral teinté de gris.

    Entourée de mes fidèles couleurs,

    J'égaye cette montante noirceur.

     

    Je suis là sans être là,

    Concentrée mais distraite...

    Apparaît un rai de lumière,

    Sourire éclair.

     

    Je la sens près de mon cœur,

    Chaleur qui efface la douleur,

    Envahie de sérénité je suis,

    Serait-ce donc ça l' "Evy"...

     

    Habituée à la survie sans lendemain,

    De l'au-delà je reviens,

    Sur la route, une silhouette furtive,

    Que j'ai envie d'attirer sur ma rive.

     

    Une escale que je voudrais à vie,

    Des moments à jamais gravés,

    C'est ce que m'inspire Evy,

    Dont mon esprit et mon cœur se sont épris.

     

    Des tourbillons et des tempêtes, j'en ai vécu,

    Avec elle, effet cyclonique,

    Privilège unique,

    Ne serait-ce qu'un début ?

     

    Je voudrais vivre de telles overdoses,

    Si un jour, son regard sur moi se pose,

    J'en ai déjà des frissons,

    Mais chut...peut-être de prochains horizons.

     

    © Little Shadow


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  • Si j'lui disais que je ne m'endors pas sans relire ses mots. Sans m'imprégner de l'intensité qu'ils détiennent. Sans ressentir leur poésie. Sans esquisser un sourire salvateur.

    Si j'lui disais qu'elle fait partie de mon centre vital. Que mon cœur se serre quand je la sais inaccessible. Que mes mains me démangent de lui écrire, mais que je ronge mon frein.

    Si j'lui disais que c'est une belle personne et une personne belle, de ces personnes qu'on recherche telle la quête du Graal. Qu'on aurait envie de garder rien que pour soi.

    Si j'lui disais que l'intérêt qu'elle suscite la rend encore plus attirante et attachante. Que le chemin qui s'ouvre devant nous est empreint d'une lumière mystérieuse, un monde inconnu aux multiples portes. Certaines verrouillées, d'autres entrouvertes.

    Si j'lui disais qu'avec elle j'apprends la raison, la maîtrise de la fougue et de l'impatience. Ces deux entités qui nous mènent parfois sur les sentiers du vide, de la déception et de la tristesse. J'apprends à faire l'équilibriste sur le fil des émotions.

    Si j'lui disais que pour tout ça je la kiffe de ouf. Une version moderne pour lui dire que je l'aime de tout mon cœur, même à distance. Que sa personne concentre tout l'amour que j'aurais aimé recevoir. Ça paraît fou, et pourtant...

     

    © Little Shadow


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