• Je voudrais disparaître sous terre,

    Brûler dans les flammes de l'enfer,

    Une tombe sans nom dans un cimetière,

    Sans aucun rituel funéraire.

     

    M'accepterais-tu dans ton univers,

    Âme devenue si solitaire ; 

    J'aimerais tant revenir en arrière,

    Te déposséder de ton état suicidaire.

     

    Pourquoi tout tend à être éphémère ?

    Cette interrogation reste mystère,

    Mais peu importe la réponse de Vérité mère,

    De la vie on est libre de se soustraire.

     

    J'aimerais te revoir dans la lumière,

    Libérée de tes chaînes amères,

    Tout redeviendrait d'équerre,

    J'te dirai : "Tu vois, la magie opère."

     

    Dans mon cœur, plante cette lame de fer,

    Fais couler cette souffrance mortifère,

    Anéantis ce mal qui prolifère,

    Rends-moi à l'état de poussière.

     

    LittleShadow


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  • La vie est un long chemin

    Où est écrit notre destin.

    Il y a quelque temps, le mien s’est arrêté,

    Immense falaise d’où je suis tombée.

     

    Depuis, dans un labyrinthe, j’erre,

    M’en échapper est un calvaire ;

    Tous les passages se ressemblent ici,

    Toutes les portes semblent être des sorties.

     

    Ce sont des impasses en réalité

    Où la faucheuse attend, cachée ;

    Le temps pour m’échapper de là

    Est compté comme mes derniers pas.

     

    Dans ce malheur, j’ai rencontré des êtres d’exception,

    Quelques âmes égarées que j’ai essayé de redresser,

    Des âmes qui m’ont permis de tenir face à ma réalité,

    Des âmes pour qui mille mercis ne suffiront.

     

    J’ai retrouvé la falaise d’où je suis tombée,

    Et je compte bien l’escalader,

    Reste à avoir assez de force mentale

    Pour ne pas rester au bord du chenal.

     

    La flamme du courage s’est rallumée,

    Elle reste pour l’instant fébrile ;

    Le destin a décidé de me laisser une chance utile,

    Que de la liste du temps, mon nom soit effacé.

     

    La vie est un long chemin

    Où est écrit notre destin ;

    J’espère qu’il se poursuivra, serein,

    Que mon wagon ne se décrochera pas du train.

     

    LittleShadow


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  • Serrée, comprimée j’me sens,

    En tous les cas un truc déplaisant,

    Souffle court, effort permanent,

    Je prends sur moi pour l’instant.

     

    La nuit, moment tant redouté,

    Respirer vais-je cesser ?

    Trop lentes sont les pulsations,

    Peur de m’endormir pour de bon.

     

    J’aimerais ne pas y retourner,

    Mais je ne vais pas y échapper,

    Examens, tests, surveillance,

    Le prix à payer pour rehausser les chances.

     

    Quatre jours dans des couloirs,

    Mais pas pour aller au parloir,

    Juste des allers-retours çà et là,

    C’est un peu mon second chez moi.

     

    Ceci dit, je ne me plains pas,

    Il y a des situations pires que ça,

    Il faut simplement s’en accommoder,

    Mais en aucun cas le renier.

     

    Réalité sans cesse cachée,

    Car pas l’envie d’inquiéter,

    Et pas envie de pitié,

    Car je ne pourrais le supporter.

     

    Je ne sais pas le dire de vive voix,

    Mais je vous aime, vous tous, là,

    Je vous porte dans mon cœur,

    Vous êtes mes porte-bonheur. 

     

    LittleShadow


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  • Mes yeux sont fatigués,

    Fatigués de mon reflet,

    Je ne me retrouve plus, non,

    Tout s’en va comme des désillusions.

     

    Je ne suis plus moi

    Depuis que tu n’es plus là,

    Une partie de moi s’échappe,

    Faudrait que je la kidnappe.

     

    J’ai envie d’être mieux,

    Au mur, ta lettre d’adieu,

    Tu veilles sur moi,

    S’il te plaît, aide-moi.

     

    J’ai oublié qui j’étais ici-bas,

    Et tout ce qui avait de l’importance,

    Tout est partie avec toi,

    Sans toi, c’est le désert de l’errance.

     

    Je me désintègre lentement,

    Je ne me supporte pas,

    Je n’arrive pas à me sortir de toi,

    Peu importe où tu es maintenant.

     

    S’il te plaît, sors-moi de cette déchéance,

    Fais que ton absence soit une présence,

    Fais que ton silence éternel,

    Soit des mots qui se renouvellent.

     

    LittleShadow


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  • Il y a des soirs où rien ne va,

    Où le bonheur n’est pas là,

    La solitude nous serre dans ses bras,

    Le silence fait entendre sa voix.

     

    On n’a envie de rien,

    Rien n’atténue notre chagrin,

    La musique joue dans le vide,

    Triste réalité morbide.

     

    On est seul, perdu, désespéré,

    On les redoute ces soirées ;

    Mais il n’y a rien à faire,

    C’est un récurrent calvaire.

     

    Ce cauchemar, il est trop souvent présent,

    Il me retient prisonnière du temps,

    Ma vision est trouble, mon cœur ne bat plus,

    Je suis au fond du gouffre, le soleil a disparu.

     

    Mon masque m’enferme dans une nuit sans fin,

    Dans laquelle je cherche encore mon chemin ;

    Quand je crois avoir trouvé la faille,

    De nouvelles balles me mitraillent.

     

    Pourquoi suis-je encore en vie ?

    Je n’ai pas ma place ici,

    J’ai parfois envie de partir,

    Peut-être pour ne plus revenir.

     

    Mes pensées sont confuses,

    J’essaye d’esquiver les balles qui fusent,

    J’avance malgré le sang de ma douleur,

    Je ne compte plus que sur mon cœur.

     

    Il se contracte et se décontracte,

    Il s’accélère et s’apaise ;

    J’espère qu’il restera intact,

    Pour continuer de vous faire plais’.

     

    LittleShadow


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