• Mauvaise passe

    Il y a des soirs où rien ne va,

    Où le bonheur n’est pas là,

    La solitude nous serre dans ses bras,

    Le silence fait entendre sa voix.

     

    On n’a envie de rien,

    Rien n’atténue notre chagrin,

    La musique joue dans le vide,

    Triste réalité morbide.

     

    On est seul, perdu, désespéré,

    On les redoute ces soirées ;

    Mais il n’y a rien à faire,

    C’est un récurrent calvaire.

     

    Ce cauchemar, il est trop souvent présent,

    Il me retient prisonnière du temps,

    Ma vision est trouble, mon cœur ne bat plus,

    Je suis au fond du gouffre, le soleil a disparu.

     

    Mon masque m’enferme dans une nuit sans fin,

    Dans laquelle je cherche encore mon chemin ;

    Quand je crois avoir trouvé la faille,

    De nouvelles balles me mitraillent.

     

    Pourquoi suis-je encore en vie ?

    Je n’ai pas ma place ici,

    J’ai parfois envie de partir,

    Peut-être pour ne plus revenir.

     

    Mes pensées sont confuses,

    J’essaye d’esquiver les balles qui fusent,

    J’avance malgré le sang de ma douleur,

    Je ne compte plus que sur mon cœur.

     

    Il se contracte et se décontracte,

    Il s’accélère et s’apaise ;

    J’espère qu’il restera intact,

    Pour continuer de vous faire plais’.

     

    LittleShadow

    « Une vie de "si"T'inquiètes, ça ira. »

  • Commentaires

    1
    Godfa
    Mardi 7 Octobre 2014 à 13:44

    Personne ne sait comment tu vas, tu te caches toujours derrière un "ça va", style de rien, avec ce sourire indétrônable, même dans les moments les plus instables. On croirait que rien ne te touche, mais parfois ton regard te trahit, tu crois avoir encore des cartouches, mais la sensibilité, sur toi, fait mouche. Ne crois surtout pas que c'est une faiblesse, j'irai jusqu'à dire que c'est d'la sagesse. Ton grand coeur n'est plus à démontrer, à toi maintenant de faire l'effort de le dévoiler.

    Je sais que tu vis une période difficile, de ton passé ces traces indélébiles dont l'intensité ne semble pas faiblir, mais dont aimerais sans doute guérir. J'te connais sans vraiment, au final, te connaître, j'connais les événements sans savoir ce que tu ressens, tu sais noyer le poisson comme un maître. Complices avant, presque étrangers maintenant, j'aimerais comprendre le pourquoi du comment. Même si je sais que ta réponse sera silence, je tente malgré tout ma chance.

    2
    Mardi 7 Octobre 2014 à 15:09

    Toujours est-il que tu n'as pas perdu le talent de ta plume.

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