• Vis la vie ma belle,

    J’ai envie de revoir ta nature rebelle,

    J’ai envie de revoir cette étincelle,

    Ce p’tit quelque chose qui fait de toi mon éternelle.

     

    C’est toi qui me dis ça,

    Du fin fond de ton au-delà ?

    Tu ne t’es pas privée de nous quitter,

    D’ailleurs avec ou sans regrets ?

     

    Le passé c’est le passé,

    Et je t’ai demandé une dernière faveur,

    Seulement elle n’est pas en voie de se réaliser,

    Car tu as puni ton cœur.

     

    J’me souviens de tes dernières lignes,

    C’est vrai que j’en suis indigne,

    Je me suis laissé sombrer,

    Sans avoir vraiment l’envie de me relever.

     

    Diamond Eyes, où es-tu ?

    Dans quel monde t’es-tu perdue ?

    Littleshadow n’est qu’une couverture

    Qui rafistole les points de suture.

     

    Diamond Eyes est loin, très loin,

    Mes yeux ne brillent plus, tu vois bien,

    J’ai besoin d’une nouvelle flamme,

    Pour faire renaître mon âme.

     

    Cette flamme tu l’as toujours eu,

    Ne crois pas qu’elle ait disparu,

    Si tu entends mes murmures,

    C’est que, moins épais, deviennent tes murs.

    Je serais toujours près de toi,

    Alors s’il te plaît, réchauffe-moi,

    Pour qu’en ton cœur je puisse demeurer,

    Avec un sentiment de sérénité.

     

    Souvenirs, tout ce qu’il me reste,

    Mais c’est ça le best ;

    J’te promets de faire des efforts,

    Et de conjurer le mauvais sort.

    J’veux que tu sois fière de moi,

    Et te rendre heureuse aussi là-bas ;

    Je vais te réchauffer,

    Pour que tu goûtes enfin la paix.

    Je ne t’oublierai jamais,

    Faut que c’te page, j’arrive à la tourner,

    Et puis, si j’peine à avancer,

    Je saurais toujours où te trouver.

     

    © Little Shadow


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  • Te souviens-tu de ces feuilles mortes

    Qui tapissaient le seuil de ta porte,

    De ces oiseaux qui s’affairaient bon train

    Annonceurs de l’automne prochain ?

     

    Toi tu étais assis sous ce marronnier,

    Tu ne cessais de m’observer de loin,

    De toi je me suis alors rapprochée,

    Ton regard a pris un air coquin.

     

    Je ne savais pas quoi dire,

    Et tu ne cessais de me sourire,

    J’ai voulu sortir une phrase sans intérêt,

    Mais me suis contentée de m’asseoir à tes côtés.

     

    Te souviens-tu de ces fleurs naissantes

    N’attendant que d’être éclatantes ?

    Elles annonçaient fièrement le printemps

    Que nous attendions patiemment sur ce banc.

     

    Nous regardions l’horizon lointain

    Les yeux dans le vague, incertains.

    Puis je me suis tournée et t’ai regardé

    Pour que ton fin visage, je ne l’oublie jamais.

     

    Sans rien dire je t’ai pris la main,

    Et est-ce que tu te souviens

    De ce soleil qui nous éclairait ?

    C’est l’été qui revenait.

     

    © LittleShadow (A mon premier amour)


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  • Le temps reste encore et toujours stoïque

    Sous l'air de grandes formules empiriques,

    Pour toucher, juste pour sentir un amour

    Qui semble me dominer, me prendre de cours.

     

    Elle est ce dont j'aurais toujours besoin,

    Son amour m'hypnotise tant et bien

    Que tout ce que je vois autour de moi

    Est beau et brille avec éclat.

     

    La nuit, je rêve que le ciel t'a envoyé,

    Sans ta présence, ma vie est si isolée,

    Tu pourrais changer mon quotidien

    Avec simplement des p'tits riens.

     

    Tu effaces la tâche de l'hiver

    Telle une fine pluie d'été ;

    Tu invites le jour à se lever

    Tel un soleil matinal clair.

     

    Tu me changes en quelqu'un de mieux,

    Un amour fort où chaque jour que l'on peut

    Je laisserai le monde en dessous

    Pour que la seule chose qui domine soit un "nous".

     

    © LittleShadow


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  • Seul ton bonheur compte

    Sans crainte, ni honte,

    Un apaisement intérieur,

    Un baume sur ton cœur.

     

    Je souhaite une relation apaisée,

    Que notre barque continue de voguer

    Sans heurts pour la faire couler,

    Besoin de sérénité.

     

    Ton regard si séduisant,

    J’y plonge assidûment,

    Tes yeux si pénétrants

    Attirent comme des aimants.

     

    Ta gentillesse est une caresse,

    Ta réserve, une timide bise ;

    J’aimerais en profiter sans cesse,

    En faire presque une devise.

     

    Je suis celle qui a ravi ton cœur,

    En même temps qui entretient tes peurs.

    Vivre le moment présent est primordial,

    Alors arrête de te faire inutilement du mal.

     

    © LittleShadow


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  • Les hommes se détestent à tous les niveaux

    Les préjugés nous incitent à être rivaux

    Le mal dépasse toutes les frontières

    Et arrive même à trouver des volontaires.

     

    Penser par soi-même devient rare

    Voilà pourquoi la paix dans le monde a du retard

    Les hommes se parlent un micro à la main

    Et c’est dans CES mains que se joue notre destin ?!

     

    On compte des morts toutes les secondes

    La violence abonde et le sang nous inonde

    La vie est de moins en moins féconde

    Avec le temps, notre monde s’effondre.

     

    Pour s’évader de ce quotidien si cruel

    On lève les yeux vers notre si beau ciel

    Jusqu’au passage tant attendu d’une étoile...

    L'amour ne peut pas nous être fatal.

     

    Si vous en croisez une un jour,

    Gardez-là précieusement près de vous

    Jamais elle ne vous jouera de mauvais tours

    Et elle deviendra votre figure de proue.

     

    Je vais vous révéler un secret :

    Regardez, là, près de mon cœur en errance,

    Vous voyez cette lueur d’espérance ?

    C’est grâce à ma moitié qu’elle est née.

     

    Et pour cela je n’aurais jamais assez

    D’une vie pour la remercier.

    Alors je m’applique à veiller sur elle

    A ce que son paradis reste naturel.

     

    © LittleShadow


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