• Réflexions poétiques

    Des poèmes sur la société et ses contradictions et le marasme dans lequel elle nous pousse inexorablement... Je m'interroge, en attendant des actes concrets, des évolutions positives et non de simples mots qui s'envolent au travers de courants d'air...

  • L'amour mère-fils m'est inconnu,

    Un regard aigu sous un angle obtus,

    Un non-désir assumé et reconnu,

    Qu'une rencontre n'a pas vaincu.

     

    Un amour obstrué par une carapace,

    Trop étroits sont les interstices de l'espace,

    La distance accentue le temps qui passe,

    Reste épisodique un lien tenace.

     

    Sentiment de décalage et d'incompréhension,

    Le lien filial me pose question,

    Trouver une place sans superficielle tension,

    Me paraît impossible mission.

     

    Je trébuche sur mes barbelés,

    Des fils acérés de mes différences,

    Qui, de mon cœur, brûlent la quintessence,

    Dont je respire l'air asphyxié.

     

    Je rêve de volutes de fumée,

    Dans lesquelles noyer ma mélancolie,

    Ancrée sous fond de culpabilité,

    Mais n'est-ce pas que le voyage ne s'arrête pas ici...

     

    © Little Shadow


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  • L'amour est beau mais complexe,

    Soumis aux épreuves du contexte,

    Un amour à deux en solitaire,

    Bardé d'un fil rouge de frontières.

     

    Vie de famille contre vie en solo,

    Contraintes qui résonnent en écho,

    Une liberté trop souvent entravée,

    Un bonheur qui se construit, incomplet.

     

    Succession d'ascenseurs émotionnels,

    Périodes de doute, de renoncement,

    Périodes d'espoir, d'aller de l'avant,

    Notre amour est un arc-en-ciel.

     

    La mélancolie d'un manque en fond,

    Le temps s'égrène sans interaction,

    Mon cerveau est en ébullition d'idées,

    Absente est l'envie de les réaliser.

     

    Trop besoin de sentir sa présence,

    L'envie incessante d'aiguiser nos sens,

    Sentir ses lèvres chercher les miennes,

    Une fusion profonde sans mise en scène.

     

    ©LittleShadow


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  • Il était une fois un mot sur un pare-brise,

    Une surprise sortie de nulle part,

    Une parcelle d’un possible nouveau départ,

    Profonds secrets de deux insoumises.

     

    Les petits mots sont devenus échanges,

    Les échanges, conversations intimes,

    Au final, qu’y a-t-il de si étrange…

    Au loin se profile une nouvelle cime.

     

    Les étapes s’enchaînent allègrement,

    Tout se mélange mais tout s’emboîte,

    Du premier rendez-vous aux baisers ardents,

    Les moments ont toujours été adéquats.

     

    L’amour en toute simplicité extérieure,

    L’amour en toute complexité intérieure,

    Le paradoxe des peurs et des évidences,

    Moi je vote pour la dissidence.

     

    Passons au-dessus de tout ça,

    Vivons comme si c’était la dernière fois,

    Chaque regard reflète notre sincérité,

    La fusion de nos âmes pour l’éternité.

     

    © Little Shadow


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  • J’aurais voulu trouver les mots justes,

    Pour tous ces maux vraiment injustes,

    Quel que soit la nature du mal qui nous ronge,

    Pas le choix que de l’absorber comme une éponge.

     

    Un quotidien rythmé par des effets,

    Des faits archivés et consignés,

    Un signe, voilà ce que tout le monde guette,

    La quête d’un Graal qui nous prend la tête.

     

    Faire semblant est devenu une habitude,

    Une attitude qui n’a plus besoin d’être à l’étude,

    Mise à l’amende d’une conscience déraisonnée,

    Perdue dans une inconscience à l’aspect flouté.

     

    Le jeu dangereux de la vie et de la mort,

    Les avis pleuvent, l’envie nous dévore,

    Serait-ce un sursaut d’égoïsme,

    Penser aux autres ou creuser notre isthme ?

     

    Il y a des jours où le cœur balance,

    Un bal où dansent ces moments d’absence,

    Une môme je reste, insouciante indécise,

    Jusqu’à ce que le souci de la décision se précise.

     

    © Little Shadow


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  • Dans les lueurs du soleil d’été,

    A travers ses rayons enflammés,

    Le regard se perd dans le bleu azur,

    Cherchant les limites de la censure.

     

    Le silence et les non-dits font loi,

    Une science de l’interdit dont on n’échappe pas,

    Un étouffement permanent nous envahit,

    Mais comment sort-on d’ici ?

     

    On respire un air vicié,

    Celui de la honte, de la peur,

    On se construit sur un leurre,

    On se dit que ça finira par passer.

     

    Puis finalement ça ne passe pas,

    Enlisement dans les sables mouvants,

    On s’enfonce davantage lorsqu’on se débat,

    On se rend compte que compté est le temps.

     

    Tout effacer et tout recommencer ?

    Rien ne s’efface, tout se recense,

    Combler les absences, trouver un sens,

    La recherche d’une certaine vérité.

     

    Et la routine reprend le dessus,

    Se complaire dans une vie déçue,

    Sans être soi-même déchu,

    Voilà tout le mystère de l’ambigu.

     

    © LittleShadow


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