Indifférente au déchaînement de la mer,

Je marche sur une plage de verre,

Je ne ressens plus la douleur,

Je me noie dans le sang de mon coeur.

Une cicatrice suivie d'une blessure,

Le craquèlement de mon armure,

Des marques au caractère indélébile,

Reléguées au rang de futile.

Le sable garde mes empreintes,

Le vent les efface avec désinvolture,

L’éphémère d'une étreinte,

Involontaire imposture.

La marée commence son ascension,

Les rochers deviennent invisibles,

Uniforme devient l'horizon,

Un semblant de paisible.

Le vent, peu à peu, se lève,

Son souffle cinglant m'achève,

Je ne vois plus rien,

Mes pas deviennent incertains.

Genoux à terre, je fixe le sable,

Multitude de grains immuables,

Je ne veux pas que ma vie leur ressemble,

Mais qu'elle change sous tous les angles.

Cette plage de verre où je marche,

S'usera sous le frottement des rayures,

Parviendra alors le son de murmures :

"Relève-toi, et en avant, marche".

LittleShadow

Passer à côté de sa vie,

Ce qu'on est aujourd'hui,

A l'opposé de nos vraies envies,

C'est comme ça et tant pis.

Se contenter de ce qu'on a,

Réduire ses ambitions au plus bas,

Mettre au placard ses rêves,

Sur l'arbre a séché la sève.

Un décollage en demi-teinte,

Des escales pas très saintes,

Vols à l'étalage,

Qui adouciront l'atterrissage.

Deux "moi" dans un même corps,

L'un qui subit la vie,

L'autre qui attend son essor,

Jusqu'à quand sera-t-il puni ?

Le feu s'est éteint,

Une âme sur le déclin,

Désintégration de l'imaginaire,

Rêver, un luxe devenu trop cher.

Il fait froid sur cette terre,

Pourtant en train de se réchauffer,

Tout se dérègle à tors et à travers,

Où trouver la force de lutter ?

Quand vient la nuit,

J'attends toujours cette chaleur,

L'espoir d'une nouvelle lueur,

La flamme d'un nouvel élan de vie.

LittleShadow

On connaît vraiment une personne à la façon dont elle nous traite lorsqu'elle n'a plus besoin de nous.

Souvent on critique la vie des autres, mais on ne connaît pas le prix qu'ils ont payé pour être là où ils sont aujourd'hui.

Si tu veux vivre une vie heureuse, attache-toi à des buts. Pas à des personnes ou à des choses.

N'aie pas peur de te confier à quelqu'un, car à la fin tu obtiendras deux résultats : une personne de confiance à vie ou une leçon à vie.

Les plus belles larmes sont celles de la nostalgie, parce qu'elles sont nées des rires qui ont disparu, des rêves qui ne sont pas terminés et des souvenirs qui ne se faneront jamais.

Endure la période difficile avec patience, même si elle se prolonge. La patience conduit à la victoire.

Le passé est un lieu de référence et non un lieu de résidence.

J'ai appris à donner non pas parce que j'ai beaucoup, mais parce que je sais exactement ce que l'on ressent quand on n'a rien.

Une route très fréquentée n'est pas forcément le chemin à suivre.

"Parfois, dans la vie, on a le sentiment de croiser des gens du même univers que nous. Des extra-humains, différents des autres, qui vivent sur la même longueur d'onde, ou dans la même illusion". (Agnès Ledig, Juste avant le bonheur)