• La fenêtre ne s’ouvre plus,

    Mon cœur s’est reclus,

    A l’intérieur, c’est rempli de toi,

    Et c’est un grand vide à la fois.

     

    Devant moi la dernière bougie s’éteint,

    Un courant d’air s’est frayé un chemin,

    Serait-ce toi, là, que je sens près de moi,

    Dont j’entends le murmure : « T’inquiètes, ça ira » ?

     

    Mes cicatrices ne cessent de s’ouvrir,

    Le sang qui s’en écoule n’est pas libérateur,

    Il réveille d’insurmontables douleurs,

    Dont je me demande si elles vont guérir.

     

    Je me suis longtemps dit que t’étais juste partie,

    Je ne voulais pas accepter ta mort,

    Tu avais l’air si paisible dans ce décor,

    Tu aurais pu te réveiller comme par magie.

     

    Je me souviens de ce goût de sel,

    Perles lacrymales tombant sur ton visage,

    Tu étais déjà en route vers le ciel,

    Laissant en souvenir une simple image.

     

    J’ai l’impression d’entendre ton nom

    Dans le murmure lointain de l’horizon ;

    Est-ce que je te trouverais là-bas ?

    « Si tu y crois, t’inquiètes ça ira. »


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