• Je vous présente ici l’œuvre d'une poète talentueuse, qui écrit comme ça, de temps à autre, pour le plaisir, mais qui souhaite rester anonyme. Lorsque vous croiserez la signature "L'Attachiante", vous saurez de qui il s'agit ;) Donnez votre avis, n'hésitez pas à lâcher vos com' svp !

     

    Quand serre le cœur, las de trop de souffrance,

    Alors que se meurtrit la chair de cette déviance,

    L'esprit s'évade, conscient qu'à trop endurer,

    Des cicatrices à jamais ne seront refermées.

     

    Quand sert la difficulté à la maturité,

    Grandir afin de faire face à ce danger,

    A autrui, il faut cesser de s'inquiéter,

    Car son salut se trouve dans cette pensée.

     

    Quand sert l'amitié à porter ce fardeau,

    Que le soutien devient le maître mot,

    L'écoute tolérante se fait salvatrice,

    N'en déplaise aux jaloux, à leurs caprices.

     

    De l'encre de ma plume s'écoulent ces quelques flots,

    Car à mes yeux cette amitié est un ruisseau,

    La beauté de l'âme en cadeau,

    Quand sert la maladie, ce fléau.

     

    © L'Attachiante


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  • Il y a des gens foncièrement mauvais,

    Leur accorder le pardon est un acte erroné ;

    D'autres font ressortir ce côté,

    Dans un engrenage psychologique ils sont prisonniers.

     

    Enquête sur le passé perdue d'avance,

    Quête basée sur la vengeance,

    L'aveuglement du désespoir,

    L'espoir vain de sortir du noir.

     

    Le jeu de sortir des sentiers battus,

    Le classicisme, on s'assoit dessus,

    On se la joue à l'agence tous risques,

    Pour de meilleurs lendemains par ici.

     

    On se comprend, on tolère,

    Le vide d'un bout de vie sans père,

    Repères façonnés à notre manière,

    Sentiments perfusés par cathéter.

     

    Confiance mutuelle sur cette piste

    Jonchée de mines, on joue l'équilibriste,

    Sourires dans la même direction,

    Celle de nouvelles projections.

     

    © Little Shadow


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  • Elle ne souhaite à personne de vivre ce qu'elle endure,

    Les douleurs de souffrances qui perdurent,

    Souffrance morale qui la plonge dans son néant,

    Souffrance physique qui décompte son temps.

     

    Un pincement dans un coeur chahuté,

    Une torsion dans une étroite cavité,

    L'oxygène devient parfois denrée rare,

    Faisant miroiter la mort et son étendard.

     

    Un tiraillement musculaire,

    Âme tiraillée par des pensées délétères,

    Déchirement en sursis,

    Elle se sent au bout de sa vie.

     

    Il paraît que la roue tourne,

    Elle a plutôt l'impression qu'elle se détourne,

    Elle reste dans un seul sens de rotation,

    Jusqu'à la tant attendue abdication.

     

    Plus rien à foutre de tout,

    Juste vivre sans barrière,

    Qu'importe d'être sans le sou,

    Elle veut être auréolée d'air.

     

    Des p'tits moments, comme ça, anodins,

    Qu'elle a envie de revivre demain ;

    Est-ce qu'elle va se réveiller,

    Ou sera-ce la fin de ce rêve éveillé ?

     

    © Little Shadow

     


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  •  

    Dans cette chambre aux murs blancs,

    Lentement s'égrène le temps,

    Ces gouttes qui tombent régulièrement,

    Soi-disant pour purifier son sang.

     

    Elle est aux prises avec ses pensées,

    Sombre dilemme de la vie et de la mort,

    Avec du recul, ressasser le passé,

    Une vraie petite mine d'or.

     

    Le malaise l'envahit,

    Mais que fait-elle ici ?

    Elle voudrait pouvoir sortir de son corps,

    Être invisible des miradors.

     

    Elle essaye de faire bonne figure,

    Faire semblant que tout va bien,

    Le train file à toute allure,

    Verra-t-elle demain ?

     

    L'infirmière la fait sortir de sa bulle,

    Il fait un peu froid, elle remet son pull,

    En se relevant, un petit coup de mou,

    C'est mieux de partir bras dessus, bras dessous.

     

    Voilà, une nouvelle séance s'achève,

    L'issue, une éventuelle trêve,

    Rien n'efface réellement la douleur,

    Mais imaginer son absence fait perdurer la lueur.

     

    © Little Shadow

    (Musique : "Room 3327" de Gramatik)


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  • Estelle

     

    Un prénom qui, dans mes souvenirs, me fait sombrer,

    Mais pour lequel j'ai un profond respect,

    Un caractère fort prédominant,

    Dans lequel s'écoule une avalanche de sentiments.

     

    Estelle

     

    Une vraie force de la nature,

    Mais ne pensez pas à un masque dur,

    Elle met bas à la censure,

    Et avance d'un pas sûr.

     

    Estelle

     

    Un mystère difficile à cerner,

    Qu'embrouillées sont les idées,

    Jeu pervers pour brouiller les pistes ?

    Ou jeu de pistes pour chercher le vrai ?

     

    Estelle

     

    On ne peut rester indifférent,

    Même si quelques bémols s'immiscent,

    Ça ne fait pas de mal une pointe de vice,

    C'est ce qui rend l'attrait plus saisissant.

     

    Estelle

     

    Ce qu'il faut retenir, son humanité,

    Son envie de cohésion et d'unité,

    Valeurs utopiques aujourd'hui ?

    Pas si vous toquez à cette porte-ci.

     

    © Little Shadow

    (je veux par cet écrit rendre hommage à une personne qui compte beaucoup, qui a une place toute particulière dans ma vie, et que, quoiqu'il arrive, je n'oublierai jamais)


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