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Le cœur sur la main
Une scène devenue banale,
Qu'on n'y prête plus attention,
Sans domicile, sans maison,
Aujourd'hui, encore normal ?
Le monde vit à deux vitesses,
Les laisser pour compte, on les délaisse,
Ils font partie du paysage,
Nos yeux les dévisagent.
Car oui on se sent mal à l'aise,
De passer devant eux à nos aises,
De ne pas répondre à leur bonjour,
De ne jamais faire de détours.
Durs sont les préjugés,
On se fait de fausses idées,
Mais tant pis, allez hop, dans le même panier,
De toutes façons, on ne va pas s'en inquiéter.
Il existe cependant encore des bonnes âmes,
Qui savent rallumer la flamme,
Un petit geste qui paraît anodin,
Mais qui apporte un sourire serein.
© Little Shadow
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Commentaires
Très beau poème! Tout ce qu'il évoque est tellement vrai ...... malheureusement!
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Dimanche 23 Juillet 2017 à 19:35
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dure réalité bien évoquée dans cette poésie
Merci :)