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Ces poisons qui serpentent...
On ne compte plus nos inlassables insomnies,
Dopés que nous sommes par des pilules
Qu'on s'enfile aussi vite que des bonbons Hari**...
Grâce à cette dépendance, ce marché pullule.
Les jours s'enchaînent à l'identique,
On se contente de nos payes "astronomiques"
Avalées dans les crédits, les factures,
Obligeant à s'appliquer une personnelle censure.
Je converse avec des gens comme moi, anodins ;
On se tait, mais on n'en pense pas moins,
On veut montrer qu'on existe,
Mais le miroir de la société nous renvoie du triste.
Métro, boulot, dodo... Perpétuel engrenage
Dans lequel on n'est que des p'tits riens.
Étouffée est notre rage,
On suit le troupeau jusqu'au prochain lendemain.
Amphétamines et extasie pour se donner la pêche,
Valium et Lexomil pour chasser les angoisses ;
Atteindre ce sommet, c'est la dèche,
C'est là que commence la poisse.
Sous leur contrôle toujours plus imposant,
On cherche une lumière, désespérément ;
Dans tous ces contre-jours amers,
On cherche un remède à ce calvaire.
Je crache mon venin face à ce destin,
Ce poison a circulé dans mes veines,
Il a failli m'entraîner vers la fin,
Mais il continue de me nourrir d'une infinie haine.
LittleShadow
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Commentaires
Bonjour
parfois des pilules aussi pour quitter la realité trop dure
on est dans un monde qui nous assistent de trop
et nous prevoit un avenir de drogués pour mieux nous controler, surement
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Lundi 18 Septembre 2017 à 19:50
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Triste réalité de la plupart des gens...
Des rimes bien trouvées :)