Voici le poème que je présente au concours n°2 de Telma13 sur le thème de l'amitié.

L’amitié, faut-il encore y croire ?

Elle n’est plus le reflet d’un miroir,

Elle s’appelle éphémère,

Beaucoup en ont souffert.

L’amitié, c’est une histoire de concept,

Ce n’est pas la définition d’un précepte,

Chacun la conçoit à sa manière,

Même si tout n’est pas d’équerre.

Les réseaux sociaux la mettent en avant,

Histoire qu’on se sente important,

Mais c’est quoi avoir mille amis ?

Vous croyez avoir une grande family ?

Le virtuel veut prendre le pas sur le réel,

Mais on s’prend une grande claque dans la gueule,

Car la réalité n’est pas un arc-en-ciel,

On s’rend compte qu’on est seul.

En amitié il y en a qui sont fidèles,

D’autres qui font des allers-retours,

D’autres qui enclenchent un compte-à-rebours,

Et qui disparaissent à jamais dans ce monde cruel.

L’amitié éternelle je n’y crois pas,

Ou plutôt je n’y crois plus,

J’me mets à l’écart d’un éventuel faux-pas,

Depuis qu’un jour mon cœur s’est tu.

Little Shadow

Je regarde par la fenêtre,

Je désespère de ce ciel gris,

Malgré un paysage reverdi,

La tristesse emporte mon être.

Je n'ai pas le cœur à sourire,

Le vide s'est emparé de mon âme,

Le froid remplace la chaleur de la flamme,

Flamme qui a du mal à repartir.

Disparaître sous une brume nicotinique,

Voilà ce dont j'ai envie là, tout de suite,

Pour calmer mon angoisse de manque,

Mais vide est ma planque.

Je tourne en rond,

Me lève, me rassois,

M'attarde sur le palier parfois,

J'attends un nouvel horizon.

C'est pathétique ce que j'écris,

A quoi m'attendais-je en revenant ici ?

A la fois tout et rien n'a changé,

Juste le temps qui a œuvré.

J'ai besoin de respirer,

J'ai besoin de dériver,

Je vais prendre l'air,

Peut-être revenir entière...

LittleShadow

Tu es là, allongée près de moi,

Je te regarde ; je ne dors pas,

J'écoute le souffle de ta respiration,

Douce et calme sensation.

Je caresse ton épaule,

Mes doigts te frôlent,

Tu as un léger soubresaut,

Mais ferme est ton repos.

Je voudrais t'enlacer tendrement,

Te prendre dans mes bras, simplement,

Te murmurer des "je t'aime",

Et te les écrire dans un poème.

Je me contente de ces  gestes anodins,

Qui pour toi ne sont sans doute rien,

Je garde en moi ces moments à sens unique,

Éléments d'un rêve idyllique.

Je me retourne et ferme les yeux,

L'amour qui m'envahit est si audacieux,

Oserais-je un jour te l'avouer,

Au lieu de me cacher derrière ma lâcheté ?

Au petit matin, tu n'es plus là,

Je suis seule dans ces draps froids,

Putain non, je n'ai rien dit,

Mes sentiments sont là, en sursis.

Je me lève avec cette triste pensée,

J'enfile mon masque d'impénétrable gaieté,

Comme d'habitude j'ai rêvé

Que tu étais encore à mes côtés.

© LittleShadow

La rage colore le lys,

Blanc, il devient rouge sang,

La pitié n'a plus d'esquisse,

Étouffée par ces nuages inquiétants.

Cette nuit solitaire de novembre,

Qui aura glacé tous mes membres,

Je prie pour l'oublier un soir,

Pourtant je souhaite la garder en mémoire.

Je descends dans la profondeur de mes émotions,

Pour mieux me regarder me noyer,

Le sable de la terre, je ne l'ai jamais quitté,

Je construisais mon château de la perdition.

Je n'aurais jamais dû détourner mon regard,

J'aurais dû suivre la lumière du phare,

Je l'ai cherchée, maintenant elle n'est plus,

Je l'ai enlacée, depuis je suis perdue.

L'amour est l'image que nous avons entachée ?

On marchait sur la pointe des pieds,

On ne voulait pas créer de scandale,

Mais le silence aura été le point final.

Je vis comme un parachute humain,

Bloqué en l'air, je cherche un nouveau destin,

J'essaye de chasser les nuages,

Repérer une bonne piste d'atterrissage.

Nous étions des plongeuses en eaux profondes,

On était concentré sur la survie,

Tu as choisi de quitter ce monde,

Je me focalise sur un retour à la vie.

L'amour tel un défibrillateur,

Je peins de nouvelles couleurs,

Où le soleil bleu se taille la part belle,

Devançant l'orage de l'arc-en-ciel.

LittleShadow

Devenir mature c'est : dormir avec un pied en dehors de la couette sans avoir peur qu'un monstre ne l'attrape.

La retraite à 67 ans, pourquoi pas à 69 ? Quitte à se faire baiser, autant choisir sa position.

Je me suis rendu compte que faire plaisir à tout le monde, c'est impossible. Du coup, je m'amuse à faire chier tout le monde et ça marche.

Celui qui a été puni étant enfant parce qu'il a désobéi à ses parents, aujourd'hui souffre d'un traumatisme psychologique rare appelé : Éducation !!

Peut-être qu'en dormant sur le ventre, il deviendra plat. A voir...

#Tête d'ampoule "l'appel à Led"