• Et si je m'échappais de cette vie,

    Si je gagnais le sentier de l'évasion,

    Qui laisse derrière toutes les questions,

    Et met hors de la vue tous les ce-vi.

     

    Je courrais jusqu'à l'épuisement,

    Ma tête vidée de tout ressentiment,

    Une liberté, une légèreté,

    Aujourd'hui vainement recherchées.

     

    Un cocon en bulles de coton,

    Dans lequel je pourrais me prélasser,

    Sans me soucier des quand dira-t-on,

    Transparence de la réalité.

     

    Une échappée en apesanteur,

    Une virée salutaire pour mon coeur,

    Des étoiles dansent autour de moi,

    Je m'accroche à leurs branches avec émoi.

     

    Une épopée féérique,

    Un conte fantastique

    Au pays des merveilles,

    Timide rose devenant vermeille.

     

    Et si c'était ça le paradis,

    Et ça doit l'être forcément,

    Un lieu où rien n'est terni,

    Et où s'est arrêté le temps...

     

    © LittleShadow


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  • Merci à @le_fussoir pour ses jeux de mots qui me font toujours rire.

     

    "Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie."

     

    "Plein le cul des analgames !"

     

    "Je déteste les bêtes, mais j'adore les animaux."

     

    "On dit que la connerie ça se cultive. J'en connais qui ont la main verte !"

     

    "Il y a un moment où il faut arrêter de prendre les cons pour des gens."


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  • Notre monde connaît un certain chaos,

    Des morts injustes, il y en a plein,

    Elles ne font pas toutes la une des journaux,

    Et personne ne s'en plaint.

     

    Des guerres sont toujours en cours,

    Des enfants meurent de faim chaque jour,

    Les fusillades, ça ne date pas d'hier,

    Tout comme les bombes meurtrières.

     

    Des peuples sont en voie de disparition,

    Sans qu'on se pose de vraies questions,

    Notre société moderne engendre de nouveaux maux,

    Sans que personne n'en dise mot.

     

    Pourtant c'est bien notre réalité,

    Que faut-il faire de tout ça ?

    Il est temps d'en prendre conscience, là,

    Et de faire preuve de lucidité.

     

    Au fond de nous, nous sommes contre,

    C'est une course contre la montre,

    Ce n'est pas sur nos dirigeants

    Sur qui on peut compter, navrant.

     

    Maintenir un climat de peur,

    Nous diviser toujours plus,

    Faire taire la voix de nos cœurs,

    Tel est leur consensus.

     

    Chacun, à son niveau, a de l'influence,

    Ne pas se positionner en victime,

    Il est possible d'atteindre des cimes,

    Encore faut-il qu'on nous laisse notre chance.

     

    LittleShadow


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  • On croit connaître les gens,

    En réalité, il en est tout autrement,

    Deux visages à l'opposé,

    Avec lesquels il faut savoir jongler.

     

    Il y a d'un côté la face toute lisse,

    Avec laquelle il est facile d'être complice,

    Mais attention à la naïveté,

    Derrière ce qui brille peut se cacher la mauvaiseté.

     

    Au diable les mille et une vertus,

    Je t'aime moi non plus,

    C'est dans cette cour là qu'on joue,

    Au risque de tomber dans un trou.

     

    A qui peut-on vraiment se fier ?

    On pense avoir trouver le ou les bons,

    Jusqu'au retour de bâtons,

    Sacré pied de nez.

     

    On ne peut compter que sur soi-même,

    Triste constat sur un air de requiem,

    Être seul est notre pénitence,

    Savoir prendre la mesure de notre existence.

     

    Je lève les yeux au ciel,

    Qui me renvoie en pleine face

    Les éclats de ma solitude,

    Qui effritent ma plénitude ;

    De toute cette hypocrisie je suis lasse,

    Elle met un frein à ma nature rebelle.

     

    LittleShadow


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  • Une feuille blanche, un crayon de papier,

    Et dans ma tête, tout plein d'idées,

    Des motifs, des formes, des couleurs,

    Une envie de faire quelque chose de novateur.

     

    J'esquisse les premiers traits,

    Jusqu'à atteindre une précision d'horloger,

    La géométrie danse devant mes yeux,

    Un monde à vingt mille lieues.

     

    Un univers où tout est carré,

    Où rien ne doit dépasser,

    Chaque intersection est calculée,

    Sous un maillage quadrillé.

     

    On pourrait croire que c'est figé,

    Mais au dernier tracé,

    Le mouvement prend vie,

    L'illusion commence ici.

     

    Ne reste plus qu'à créer une harmonie,

    Avec des couleurs plus ou moins vives,

    Selon le sentiment du moment,

    Avec toujours une place pour le blanc.

     

    Des heures de travail,

    Des yeux abîmés par le détail,

    Des membres engourdis,

    Mais une satisfaction infinie.

     

    Aujourd'hui je n'y arrive plus,

    Mes feuilles restent nues,

    Les idées s'échappent de leurs fioles,

    Et je les laisse partir avec Éole.

     

    LittleShadow


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